Je ne pense pas que vous puissiez avoir ces expériences avec l’Ayahuasca ou simplement étudier ces systèmes sans une perspective spirituelle.Quand vous prenez l’Ayahuasca dans la nature et que vous avez cette sorte de révélation mystique concernant notre relation avec la Nature et la Nature elle-même.
Des réponses en résultent L’une d’elle est la biophilie qui est l’amour de la vie. Nous avons une affection inhérente pour les choses vivantes. Et puis il y a le sentiment que tout est intelligent,
L’animisme. Les peuples indigènes ont généralement une perspective animiste de la vie.
Dans leur vision du monde tout est intelligent. Les plantes, les animaux, les gens. Les roches, le climat. Ce sont les expressions d’une intelligence érigé au sein de la Nature. Et puis le panthéisme est l’autre pendant du sentiment que oui la Nature est divine.
Le divin existe. Il n’est pas séparé de la Nature. C’est la Nature même. Dieu est au sein même de la Nature si vous voulez l’expliquer comme cela. Aucune entité externe n’est venue pour créer l’Univers. L’Univers prend conscience de lui-même. Dieu fait partie intégrante de la structure du cosmos.
C’est donc bien une vision spirituelle. Et de façon intéressante, la perspective indigène est aussi la vision psychédélique du monde. Elle met l’individu en contact direct avec quelque chose de transcendant. Quelque chose de divin si vous voulez. C’est le résultat d’observations empiriques. Ce n’est pas une question de croyance, c’est une expérience. C’est évident. Nous sommes plus proches d’une compréhension scientifique précise désormais mais elle a mis longtemps à émerger parce que pendant longtemps la science a tenté de nier l’esprit.
Mais elle est désormais obligée d’admettre l’existence de l’esprit. Particulièrement concernant les psychédéliques les scientifiques doivent admettre qu’il y a une dimension spirituelle concernant la guérison.
Voilà ce que sont ces choses. Un remède pour l’esprit. Pour l’âme.